Reconnaître l’agoraphobie et la soigner avec la méthode Quertant

Agoraphobie : la détecter et la soigner efficacement dans le Sud de la France

L’agoraphobie fait partie des phobies les plus courantes. Sans prise en charge adaptée, ce trouble psychologique peut évoluer vers une forme extrêmement handicapante : isolement, incapacité totale de sortir de chez soi, impression de devenir fou.

Qu’est-ce que l’agoraphobie exactement ? Quelle différence avec la phobie sociale ? Comment la reconnaître et que faire pour la surmonter, la soigner ?

Nos réponses d’expert dans le traitement des troubles anxieux dans le Vaucluse.

Agoraphobie : quelle définition ?

Vous avez forcément entendu que l’agoraphobie était la peur de la foule, ou encore la peur de sortir de chez soi. Ce n’est pas faux, mais cela n’est pas une définition exacte de ce trouble anxieux.

L’agoraphobie, comme toutes les phobies, se base sur une peur. Mais ce n’est ni la peur des personnes autour, ni la peur d’un lieu extérieur. La peur que ressentent les agoraphobes est celle de ne pas pouvoir s’échapper ou être secouru.

Ainsi, il est erroné de croire que l’agoraphobie se manifeste uniquement par une crainte d’être dehors et d’une éventuelle menace. Ce trouble réside plutôt dans la peur panique de perdre le contrôle de soi-même, de faire un malaise ou d’avoir un accident. Chez les personnes souffrant d’agoraphobie, il est également très souvent notion de peur de devenir fou.

Attention à ne pas confondre agoraphobie et phobie sociale

La phobie sociale est, elle aussi, un trouble anxieux largement partagé. Entre 3 et 13 % de la population seraient concernés. Elle se manifeste par une peur excessive du regard et du jugement de l’autre. Les crises de panique apparaissent donc chez le phobique social lors d’interactions, que ces dernières soient simples ou formelles.

L’agoraphobie, elle, se caractérise par la peur irrationnelle de ne pas pouvoir s’échapper d’un endroit ou y trouver de l’aide. De nombreuses situations peuvent ainsi être phobogènes :

  • Les grands espaces tels que les grandes places ou les centres commerciaux, par exemple
  • Les espaces clos comme les tunnels, les ascenseurs, les cinémas, …
  • Les lieux publics : transports en commun, restaurants, lieux bondés ou encore files d’attente

À noter enfin que le fait d’être seul est également source de peur panique chez les agoraphobes, de même que quitter son domicile ou celui de ses proches.  

Une phobie aux causes multiples

Les personnes ayant un terrain anxieux sont sans surprise celles qui sont le plus susceptibles de développer une agoraphobie. Si nous savons aujourd’hui que les femmes sont plus de 2 fois plus touchées que les hommes, les causes de l’agoraphobie sont complexes, multiples et elles varient en fonction de l’individu et de son parcours de vie.

D’une façon générale, on trouvera souvent à l’origine de l’agoraphobie un traumatisme psychique, un choc, un deuil ou encore une période prolongée de stress.

L’agoraphobie peut, par ailleurs, se développer à tous les âges de la vie.

Les signes qui permettent de détecter l’agoraphobie

Phobie sociale, phobie scolaire, agoraphobie, les troubles phobiques s’articulent toujours autour de 3 points :

  • L’anticipation anxieuse 
  • La réaction anxieuse, ou crise d’angoisse aiguë
  • L’évitement, ou l’élaboration de plans et stratagèmes permettant d’éviter au maximum les situations phobogènes

Certains signes, typiques des troubles anxieux, permettent de reconnaître l’agoraphobie :

  • Les attaques de panique
  • Les palpitations
  • Les tremblements
  • Les douleurs thoraciques
  • La sensation d’avoir une boule au ventre
  • La sensation de ne plus pouvoir respirer
  • Les jambes en coton

De nombreux agoraphobes rapportent également une sensation d’irréalité.

Agoraphobie : comment ne plus avoir peur ?

Les agoraphobes sont généralement parfaitement conscients du caractère infondé de leurs peurs. Et c’est avec beaucoup de douleur qu’ils voient, impuissants, leurs relations avec leurs proches se modifier, devenir tendues et conflictuelles. L’agoraphobie est en effet et bien souvent mal comprise par l’entourage. 

Comme les autres phobies, l’agoraphobie est une réaction automatique du cerveau. Ce dernier n’a qu’un seul but : vous protéger et canaliser vos angoisses. Mais dans les situations de troubles phobiques, le cerveau ne réagit pas de façon adaptée. Il est « déréglé » dans ses réactions.

Pour soigner l’agoraphobie, il faut donc « réapprendre » au cerveau. Il faut le rééduquer car il a, grâce à sa plasticité, la faculté de se réorganiser au niveau neuronal et de modifier ses mécanismes.

La plupart du temps, les personnes souffrant d’agoraphobie sont aiguillées vers les thérapies cognitivo-comportementales. Si cette approche donne, il est vrai, de bons résultats, elle s’avère très souvent longue et fastidieuse.

La méthode Quertant ouvre de nouvelles perspectives de guérison rapide et totale aux agoraphobes. Grâce à des exercices visuels précis et répétés, elle permet une véritable rééducation du système nerveux central. La méthode Quertant agit comme un entrainement du cerveau qui, petit à petit, va retrouver un fonctionnement normal et même optimal.

Unique dans le Sud de la France, le Centre Cohérence d’Entraigues-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse (à quelques kilomètres d’Avignon) est spécialisé dans la Méthode Quertant et dans le traitement des troubles fonctionnels nerveux tels que l’agoraphobie, la phobie sociale et la phobie scolaire, mais également l’insomnie, le bégaiement, la dépression ou encore le syndrome d’épuisement professionnel.

Ne laissez plus vos peurs envahir tous les domaines de votre vie. Une solution naturelle, sans médicaments, rapide et définitive existe : la méthode Quertant, ou rééducation neuro-sensorielle.

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